Une éolienne sur un vélo : autonomie énergétique et aventure

Pour ses cinquante ans, Roland Janin s’est lancé dans un projet hors du commun : parcourir 12 000 kilomètres à travers l’Argentine sur un tricycle couché équipé de panneaux solaires… et d’une éolienne !

Un vélo autonome en énergie

L’idée est née plusieurs années auparavant. Roland a conçu lui-même son vélo hybride :

L’éolienne, positionnée à l’avant en journée comme stabilisateur, est installée au bivouac pour fonctionner en toute autonomie durant la nuit.

Une solution testée en conditions réelles

Basé à Besançon, Roland a peu de vent pour tester l’éolienne. Il a donc expérimenté le système dans les descentes, profitant du vent relatif pour tester la production mais aussi l’effet de freinage du dispositif.

Un défi technique et humain

À raison de 130 km par jour et une vitesse de croisière de 35 km/h, l’aventurier espère démontrer que l’autonomie énergétique n’est pas réservée aux installations fixes. Une belle leçon d’innovation verte et de mobilité durable.

Une éolienne sur un vélo

    Vélo doté de panneaux solaires et d’une éolienne

    Pour ses cinquante ans Roland Janin s'offre un beau voyage. Six mois et 12 000 kilomètres en Argentine, sur un vélo de sa conception, doté de panneaux solaires et d'une éolienne.

    « L'idée est née il y a six ou sept ans, mais je me suis lancé dans la fabrication du vélo il y a 21 mois », raconte l'aventurier. Il a acheté un tricycle couché (« pour le confort ») puis l'a motorisé (« je n'ai plus les jambes pour tout faire à la pédale ») et enfin équipé de systèmes de production d'énergies renouvelables : « Je vais parcourir, notamment en Patagonie, de grands espaces inhabités. L'autonomie énergétique était une nécessité » explique Roland Janin.

    Roland bénéficie du soutien de son employeur, le fabricant d'horodateurs solaires Parkeon qui lui accorde six mois de disponibilité et prend aussi en charge le transport du vélo jusqu'en Argentine. De quoi, pour l'entreprise, bénéficier d'une bonne communication alors qu'elle s'apprête à se lancer sur le marché sud-américain.

    « L'éolienne est placé à l'avant du vélo, elle sert de stabilisateur. Le soir, pendant le bivouac, trois minutes me suffisent pour la planter à l'aplomb de l'essieu avant, et recharger ainsi mes batteries pendant la nuit », raconte Roland.

    A Besançon, où il habite, notre passionné d'énergies vertes manque de vent pour tester sa solution. Il a donc effectué ses tests dans des descentes, vérifiant ainsi qu'il pouvait tirer profit des vents relatifs mais aussi utiliser son éolienne pour freiner dans les pentes.

    Pendant son voyage, Roland partagera son expérience sur un blog http://raid-argentine.parkeon.com/ et sur page Facebook https://www.facebook.com/profile.php?id=100007591694700 « A raison de 130 kilomètres par jour et d'une vitesse de croisière de 35 km/h, j'aurai largement le temps de faire des rencontres, mais aussi de relever précisément mes captages éoliens et solaires » promet-il.
    On ne manquera pas de le suivre et de vous tenir informés.

    Source: Par Guillaume
    Crédit photo : Roland Janin

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